BONJOUR, JE M’APPELLE HOPIHO
Lorsque j’étais gamin, je rêvais de devenir un super héros car je voulais sauver des vies. Lorsque je me suis rendu compte que je ne possède pas de supers pouvoirs, j’ai décidé de devenir médecin car c’était un rêve beaucoup plus accessible. Malheureusement, un petit passage dans la salle d’urgences d’un hôpital m’a rapidement fait comprendre que je suis hématophobe: la vue du sang me terrifie. Cette découverte a chamboulé mes plans et m’a renvoyé à la case départ. Une fois de plus, il fallait que je me fixe de nouveaux objectifs.
Pendant l’adolescence, j’ai réussi à me défaire de mon complexe du Messie. Pendant cette période, j’ai également réalisé que je possédais de nombreuses qualités athlétiques. J’ai donc commencé à envisager une carrière dans le monde du sport professionnel. J’ai longtemps hésité entre le football et le basket car j’étais doué dans les deux disciplines. Conscient que mes 183 centimètres seraient un handicap de taille sur les terrains de basket, j’ai choisi de me lancer dans le foot car mes chances de réussite étaient beaucoup plus élevées dans ce sport.
Avec l’aide de mon père et de mon conseiller d’éducation, j’ai trouvé un sport-études dans le Sud de la France qui a accepté de m’accueillir. A 15 ans, j’ai quitté le foyer familial et suis allé à l’internat du lycée Alexis Monteil de Rodez. J’étais super excité car cette nouvelle aventure allait me permettre de vivre loin de la supervision de mes parents et de goûter aux joies de l’indépendance.
Ma nouvelle vie était super intense. Le matin, j’allais à l’école comme un étudiant normal. Le soir, je m’entrainais avec mes co-équipiers. En fin de semaine, nous livrions des matches contre des clubs de la région. Malgré les efforts surhumains que je fournissais sur le terrain, je ne suis pas devenu un footballeur professionnel. Des blessures et des embrouilles avec les coaches m’ont empêché de réaliser mon rêve.
Aujourd’hui, je ne suis ni super héros, ni médecin, ni footballeur professionnel. Je suis juste un blogueur et un rappeur. La vie est imprévisible, n’est-ce pas ?
BLOGUEUR
Tous les jours, je participe à des débats enflammés sur les réseaux sociaux. Je suis le genre de personnes qui a un avis sur tout et je suis animé d’une envie irrésistible de m’exprimer sur tous les sujets d’actualité. J’ai beaucoup de choses à dire, mais Twitter me demande sans cesse d’être concis et de m’exprimer en 140 caractères. Frustré par cette situation, j’ai dit à Twitter: «tu n’es pas mon boss», puis j’ai créé ma propre tribune afin de pouvoir m’exprimer librement.
Bienvenue sur mon blog! Tout d’abord, je souhaite que les choses soient claires d’emblée. Je ne suis pas titulaire d’un diplôme en blogologie. Je suis juste un homme volubile qui adore partager ses idées controversées.
Ensuite, je tiens à préciser que je ne suis pas un gourou omniscient. Je souhaite que mon blog soit un lieu d’échanges d’idées, donc j’encourage les gens à me rappeler à l’ordre lorsque je dérape.
Enfin, je pense qu’il est bon de rappeler que la démocratie et la liberté d’expression sont des valeurs auxquelles je n’adhère pas. J’appliquerai une politique de tolérance zéro envers les propos haineux. Les discours racistes, homophobes, misogynes, islamophobes et antisémites seront supprimés. Je suis un dictateur et je l’assume.
RAPPEUR
J’ai commencé à écrire mes premiers lyrics lorsque Ma$e était à son apogée. A la fin des années 90, le rappeur de Harlem était très populaire auprès de la gent féminine. A cette époque, j’étais juste un adolescent timide qui se baladait tous les jours avec une brosse dans la poche (je me brossais les cheveux sans cesse car je souhaitais obtenir les mêmes waves que Ma$e).
J’ai commencé à gratter mes premiers textes pendant l’adolescence car j’étais convaincu que si j’apprenais à rapper correctement, je deviendrais un sex symbol à la Ma$e. Deux décennies plus tard, j’ai perdu mes cheveux, mais mon amour pour le rap est demeuré intact. Vous pouvez écouter ma musique sur mon site Bandcamp: www.hopiho.bandcamp.com.